MAROC

VILLES IMPERIALES ET KASBAHS

 

Maroc de charme et d'émotions, où l'ombre est inséparable de la lumière, où le désert enfante l'oasis, où le ciel et la mer se rejoignent dans une même unité. Harmonie jamais contrariée, où les coloris les plus opposés deviennent complémentaires, se fondent dans un kaléidoscope émaillé d'ocres et de bleus, de rouges et de verts, d'or, de cuivre ou d'argent. Seule la lumière prend l'avantage. Couleurs de Maroc, couleurs de la vie, couleurs de la fête. Couleurs d'un envoûtement auquel il serait folie de vouloir résister.

10 jours / 9 nuits sur place

1er jour : PARIS ou PROVINCE / CASABLANCA

Rendez-vous des participants à l’aéroport.

Assistance aux formalités d'enregistrement et d'embarquement.

Envol à destination de Casablanca sur ligne régulière.

Collation à bord.

Arrivée à l’aéroport de Casablanca.

Accueil à votre arrivée par votre guide.

Tour panoramique de la ville de Casablanca.

Capitale économique du Royaume : la Médina, la Place Mohammed V, arrêt sur l’esplanade de la nouvelle mosquée Hassan II, la Place des Nations Unies, le célèbre Marché Central, le quartier des Habbous, le Palais Royal, le Quartier résidentiel d'Anfa et la magnifique corniche d'Aïn Diad jalonnée de piscines et de restaurants gastronomiques.

Transfert à l’hôtel et installation dans vos chambres.

Dîner de poisson sur la Cornique d’Ain Diad.

Retour à l’hôtel et nuit.

 

2ème jour : CASABLANCA / RABAT

Petit déjeuner.

Route à destination de Rabat.

Déjeuner à votre arrivée.

Visite de la ville de Rabat.

La Ville Impériale blanche et fleurie. Rabat est la capitale administrative du Maroc. Elle est située sur le littoral Atlantique du pays, sur la rive gauche de l'embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. Des peuplements sont attestés sur le site de Rabat depuis l'Antiquité. La ville à proprement parler est fondée en 1150 par le sultan almohade Abd al-Mumin, qui fait édifier une citadelle (future Kasbah des Oudaïa), une mosquée et une résidence. C'est alors ce qu'on appelle un ribat, une forteresse. Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le camp de la victoire ». C'est le petit-fils d'al-Mūmin, Ya'qub al-Mansūr, qui agrandit et complète la ville, lui donnant notamment des murailles. Par la suite, la ville sert de base aux expéditions almohades en Andalousie.

Elle entre dans une période de déclin après 1253, quand les Mérinides choisissent Fès comme capitale. En 1609, suite au décret d'expulsion de Philippe II, des milliers de Mauresques trouvent refuge dans la ville. Une période de croissance commence pour la ville, sous la dynastie des Alaouides.

En 1912, Lyautey fait de Rabat la capitale du protectorat du Maroc et le siège du résident général. En 1956, lors de l'indépendance du Maroc, la ville reste capitale.

La Kasbah des Oudaïa est un petit quartier fortifié.

Ce fut à l'origine une petite forteresse érigée par les Almoravides pour lutter contre les tribus Bouraghouata. Toutefois son histoire ne débute qu’avec les Almohades qui en font un ribat surplombant l'embouchure de l'oued Bou Regreg qu’il nomme Mahdiya.

L’enceinte de la Kasbah. La muraille qui entoure la Kasbah des Oudaïa date des Almohaves. Elle fut renforcée au XVIIe et XVIIIe siècles. De vieux canons subsistent encore. La muraille, large de 2,5 m et haute de 8 à 100 m, est bâtie avec des moellons. Elle est bordée par une esplanade en pente.

La tour Hassan.

Le sultan Yacoud El Mansour (XIIe siècle) projetait de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Les travaux furent abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait culminer à plus de 60m, mais n'atteignit que 44m. Ce site a été choisi pour ériger le Mausolée Mohamed V où repose le roi Hassan II et son père. Son style, est un chef-d'œuvre de l'art marocain traditionnel.

Le Mausolée de Mohammed V. Il perpétue le souvenir du sultan qui permit au Maroc d’accéder à l’indépendance. Le mausolée fut édifié, entre 1961 et 1969, par l’architecte vietnamien Vo Toan, qui s’inspira de l’architecture des nécropoles royales.

La Médina. Elle s’étale sur une soixantaine d’hectares et s’organise autour de trois artères principales : les rues Sadi Fatah, Souïka et la rue des Consuls. Aujourd’hui elle est le refuge des écrivains publics. Elle ouvre sur les souks colorés, qui mènent à un marché couvert.

La nécropole de Chellah. Edifiée au XIIe siècle par les Almohaves, puis restauré au XVIIIe siècle, la nécropole s’élève hors des murs de la ville, à environ 2 km du centre de Rabat, sur le site antique de Sala. Sala Colonia était, il a plusieurs siècles, directement accessible par le fleuve. Après avoir été une cité romaine prospère, elle fut désertée au IXe siècle et devint un champ de ruines au Xe siècle. C’est au XIVe siècle que la ville antique fut transformée en un vaste cimetière par les Mérides. La nécropole de Chellah fut détruite par le tremblement de terre de 1755.

Le palais Royal. Plus de deux mille personnes résident dans l’enceinte qui abrite la cour suprême, le collège impérial, la mosquée Ahl Fas et l’ancien quartier des esclaves. L’ensemble comprend également un petit champ de courses de chevaux et de casernes de la Garde noire. En face du palais royal, l’université de Mohammed V, la plus grande du pays, accueille près de vingt mille étudiants.

Installation à votre hôtel. Dîner et logement.

 

3ème jour : RABAT / VOLUBILIS / MEKHNES / FÈS

Petit déjeuner.

Départ à destination de Volubilis par Kenitra à travers la forêt de la Mamora.

Visite des ruines de la ville romaine de Volubilis.

Volubilis est une ville antique romaine située sur les bords de Oued Khoumane, rivière de la banlieue de Mekhnès, non loin de la ville sainte de Moulay Idris (Zerhoun) où repose Idris Ier.

Le nom de Volubilis du site serait dû à l'abondance de la plante. Le nom berbère de la ville est Walili, Oualili, ou Walila (arabe : æáíáì [walīlā]) qui désigne la fleur de liseron. La ville vivait du commerce de l'huile d'olive. On retrouve dans les ruines de nombreux pressoirs à huile.

(Les vestiges les plus anciens datent du IIIe siècle av. J.-C.).

En 42 ap. J.-C., l'empire romain annexe le royaume de Maurétanie Tingitane (de Tanger), après l'assassinat par l'empereur Caligula du roi maurétanien Ptolémée. Volubilis devint la capitale régionale de l'administration romaine, avec le statut de municipe. Cela lui valut la construction d'un certain nombre de monuments publics : basilique, forum, temple.

Les vestiges les plus spectaculaires sont les très nombreuses mosaïques ornant le sol des riches demeures. Leur conservation pose toutefois problème : auparavant protégées, elles sont désormais exposées au soleil et au vent.

En 1946, les fouilles ont permis de trouver des bustes de bronze dont l'un figure Caton d’Utique. Les zones fouillées représentent moins de la moitié du site.

Quelques maisons permettent de bien percevoir le plan de ces grandes demeures romaines avec leur atrium et impluvium. On a retrouvé deux établissements de bain : l'un d'époque romaine avec son hypocauste, l'autre hammam de la période arabe.

Volubilis attire de nombreux visiteurs. Le site est classé patrimoine universel par l'UNESCO.

Continuation de Mekhnès via la ville sainte de Moulay Idris.

La ville sainte de Moulay Idris a été construite en face de Volubilis, sur deux éperons rocheux, qui la divisent naturellement en deux quartiers. La cité abrite le mausolée d’Idris Ier, le saint le plus vénéré de tout le Maroc, descendant d’Ali et de Fatima, fondateur de la dynastie des Idrissides au VIIIe siècle.

Déjeuner à votre arrivée à Mekhnès.

Visite de la ville de Mekhnès.

En 1672, Moulay Ismail (1672-1727), le deuxième roi de la dynastie Alaouite, quitte Marrakech pour installer sa capitale à Mekhnès, pour des raisons stratégiques, politiques et géographiques. Il fait alors construire 40 km de remparts autour de la ville qu'il reconstruit. C'est l'âge d'or de Mekhnès, qui se dote de ses plus beaux éléments architecturaux, notamment ses grandes portes.

Des historiens français lui ont attribué de multiples surnoms, dont la kasbah ismaïlienne, la Versailles du Maroc, la capitale aux belles portes ou encore la capitale du cheval.

La ville historique de Mekhnès est inscrite depuis 1996 sur la liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO, en tant que bien représentant de façon remarquablement complète et satisfaisante, la structure urbaine et architecturale d'une capitale du Maghreb du XVIIe siècle alliant de façon harmonieuse des éléments de conception et de planification islamique et européenne.

Continuation à destination de Fès.

Installation à votre hôtel. Dîner et logement.

 

4ème jour : FES

Petit déjeuner.

Journée consacrée à la visite de la ville de Fès.

C’est la plus ancienne des quatre cités impériales, qui fut fondée en l'an 790 par Moulay Idris Ier et qui devint alors le centre religieux du Maroc. En 809, Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya  (halle, marché).

La Mosquée des Andalous. Simple oratoire érigé au IXe siècle par Miriem, fille de El-Kairouani, elle fut dotée en 956, grâce au financement du calife de Cordoue, Adb er-Rahman II, d’un minaret identique à celui de sa rivale, la mosquée Qaraouiyne. Au XIIIe siècle, le sultan almohade En-Nasser la reconstruisit totalement. L’élément le plus admirable de cette mosquée reste sa grande porte située au Nord, ornée d’un auvent de bois sculpté.

La mosquée Qaraouiyne. Fondée en 857 dans un quartier occupé par des réfugiés kairouanais, d’où son nom de Qaraouiyne. En 933, le modeste oratoire est consacré mosquée du vendredi (la prière du vendredi y est célébrée). En 1135, elle est agrandie et embellie par le souverain almoravide Ali Ben Youssef. Cette mosquée est l’une des plus vastes du Maghreb.

La Médina médiévale. La plus vaste du Maghreb, jadis subdivisée en une vingtaine de petites médinas. Elles étaient érigées par un système complexe de canalisations qui, selon l’écrivain Abou Obeid el-Bekri, auraient été mis en place dès 1068. A l’intérieur de l’enceinte, les rues sont à ce point enchevêtrées qu’il est aisée de s’y perdre.

La medersa Bou Inania.Dernière des medersas édifiées par les Mérides ; Bâtie de 1350 à 1357, cette œuvre coûteuse est due au sultan Abou Inan. Ses plâtres sculptés, ses boiseries de cèdre aujourd’hui décolorées, son décor en bronze, marbre et onyx, ses fenêtres souvent surmontées de stalactites, les mukarnas, sont caractéristiques de l’architecture mérinide.

La medersa el-Attarine. C’est de beaucoup la plus belle medersa de Fès en dépit de sa petite taille. Les Mérinides la réalisèrent en 1323-1325 sous le rège du sultan Abou Saïd. De sa porte à vanaux de bronze à sa cour intérieure entourée de fines colonnes de marbre et d’albâtre, de son auvent en bois de cèdre à son basin d’ablutions en marbre blanc décoré d’une rosace en zelliges, cette medersa est un chef-d’œuvre.

Déjeuner dans un ancien palais de la Médina où vous dégusterez la cuisine marocaine.

Continuation de la visite de la ville de Fès.

Le quartier des tanneurs. Depuis les terrasses des maisons alentour, la vue plonge dans une série de bassins de teinture rouge te fauve. Partout des peaux sèchent au soleil. Les laines, les peaux, la cire sont expédiées en grandes quantités en Europe ; les plus beaux cuirs sont travaillés par d’habiles ouvriers, ils servent à faire ces belras, ces coussins, ces ceintures, objets de luxe...

Promenade dans les souks considérés comme les plus beaux du Maroc : vous passerez devant nombre d'échoppes où vous verrez les maîtres artisans travailler de manière traditionnelle le cuir, le maillechort, le cuivre ou l'argile.

Dîner et logement à l’hôtel.

 

5ème jour : FES / MIDELT / ERFOUD

Petit déjeuner.

Départ pour Midelt à travers la région boisée du Moyen Atlas.

Visite en cours de route d'Azrou.

Important centre artisanal spécialisé dans le travail de bois de cèdre.

Continuation pour Ifrane, magnifique station de ski et passage du col de Zad (2.178m).

Arrivée en fin de matinée à Midelt important centre minier.

La ville est située à la jonction des chaînes du Moyen Atlas et du Haut Atlas oriental à environ 1521 mètres d'altitude, c'est une commune urbaine de la province de Khénifra.

Déjeuner dans une auberge.

Continuation vers Erfoud en longeant une série successive de villages fortifiés dont l'architecture annonce celle des Oasis pré-Sahariens.

Passage du col du Tizin’Talrhemt avant de descendre sur Errachidia le long de la vallée du Ziz.

Arrêt à la source bleu de Meski. La source jaillit d’une petite grotte dans la falaise et se déverse dans un grand bassin. Cette eau est réputée guérie pour la stérilité.

Arrivée en fin d’après-midi à Erfoud.

Vous êtes ici dans un des plus importants oasis du Maroc, alimentée par l’oued Ziz et l’oued Rehris.

Installation à votre hôtel. Dîner et logement.

 

6ème jour : ERFOUD / TINEGHIR

Petit déjeuner.

Départ matinal en 4x4 pour les Dunes de Merzouga.

Vous assisterez au spectacle merveilleux du levé de soleil sur le désert.

Retour à Erfoud pour un tour d’orientation de la ville.

Vaste palmeraie et la capitale du Tafilalet, et de Rissani avec un arrêt pour contempler le Mausolée Moulay Ali Chérif, fondateur de la dynastie Alaouite.

Départ pour Tineghir.

A l’arrivée, visite des gorges de la Todra.

Site au bout du monde, entre deux falaises tombant rigoureusement à pic hautes de 300 mètres.

Déjeuner dans les gorges.

Visite de la palmeraie de Tineghir.

Ancien poste militaire, Tineghir est un gros bourg bâti en terrasses autour d’une butte plantée d’une palmeraie très dense et très étendue. C’est l’une des plus belles oasis de la région, construite sur les berges de l’oued Todra. Où s’alignent les oliviers, les grenadiers et les orangers.

Installation à l’hôtel. Dîner et logement.

 

7ème jour : TINEGHIR / OUARZAZATE

Petit déjeuner.

Départ vers Ouarzazate par la magnifique route des mille Kasbahs via El Kelâa, localité cernée de baies et de rosiers, puis Boulmane, la vallée de Dadès et Skoura où se marient les couleurs ocres et brunes des montagnes et le vert des oasis.

Déjeuner à Ouarzazate.

Visite d’Ouarzazate.

Ouarzazate (arabe, æÑÒÇÒÇÊ, Warzāzāt) (en berbère « sans bruit ») est une ville au sud du Maroc, située à la rencontre des vallées de l’oued Ouarzazate et de l’oued dadès (issus du Haut Atlas) qui deviennent l'oued "Draa" à l'aval de la confluence. Centre névralgique d'une vaste région du sud marocain qui recèle d'incomparables splendeurs naturelles, Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du haut atlas et la proximité du désert.

Aujourd'hui la ville de Ouarzazate connaît un essor sur le plan touristique et cinématographique. Elle est en particulier l'un des sites marocains les plus prisés par les réalisateurs de cinéma. Y ont été ainsi tournés, partiellement ou entièrement : Gladiator, Astérix et Cléopâtre, La Momie, etc.

Visite de la Kasbah de Taouirt. Entourée de hautes murailles de terre lisse, ponctuées de décrochements et de hauts bastions s’ouvrant largement aux étages supérieurs.

Installation à l’hôtel. Dîner et logement.

 

8ème jour : OUARZAZATE / MARAKECH

Petit déjeuner.

Départ pour la visite de la Kasbah de Tifoultoute. Construite il y a deux siècles et demi, cette belle demeure, qui a appartenu à la famille du Glaoui, a été transformée en auberge avec beaucoup de goût. Elle offre une vue remarquable sur la vallée de l’oued Ouarzazate et le massif du Sarhro.

Continuation pour la visite Aït Benhaddou. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce village fortifié, constellé de tours crénelées et décorées de motifs en forme de losange, est considéré à juste titre comme l’un des plus beaux du pays.

Déjeuner.

Départ pour Marrakech via le col de Tizin-Tichka (2.260m).

Dans un site impressionnant au cœur de la chaîne de l'Atlas particulièrement remarquable par la grandeur, la beauté et la variété de ses paysages.

Arrivée en fin de journée à Marrakech. Installation à votre hôtel. Dîner et logement.

 

9ème jour : MARRAKECH

Petit déjeuner.

Journée consacrée à la visite de Marrakech.

"La Perle du Sud" fondée au XIe siècle par les Almoravides. La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos.

La médina ("ville" en arabe) correspond à la ville historique. Entourée de remparts en pisé construits par l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1132. Cette muraille mesure 5 mètres de haut et deux mètres d'épaisseur et s’étend sur une longueur d'environ 12 km.

Une partie de l’enceinte est encore bien conservée, elle fut cependant élargie au moment des agrandissements successifs de la médina, notamment à l'époque almohade. Cette immense enceinte est percée par 19 portes parmi lesquelles il faut signaler les deux principales :

Bab Doukkala est un imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. D'origine almoravide, elle doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades.

Bab Aghmat est une porte qui s'ouvre dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan résulte d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide.

À l'intérieur des murailles, se concentre la majorité des monuments historiques de la ville : la Mosquée Koutoubia, la place Jamaa El Fna classée patrimoine oral de l'humanité en 2001 par l'UNESCO, et de nombreux palais...

La mosquée Koutoubia fut débutée sous la dynastie berbère des Almoravides en 1120, mais fut extrêmement remaniée à partir de 1162, sous la dynastie Almohade, et devint l'un des édifices les plus caractéristique de ce style. Son nom vient du fait qu'elle se situait dans le souk des marchands de manuscrits

Les tombeaux Saadiens datent de l'époque du grand sultan Ahmed El Mansour(1578-1603), ces tombeaux ne furent découverts que vers 1917, puis restaurés par le service des Beaux-arts. Ces tombeaux ne cessent, depuis, d'impressionner le visiteur par la beauté de leur décoration.

Le mausolée abrite les corps d'une soixantaine de saadiens, dont El Mansour, ses successeurs et sa famille. L'édifice est composé de trois salles. Le mausolée le plus prestigieux est la salle des douze colonnes. Cette salle abrite la tombe du sultan fils Ahmed El Mansour. Sa coupole en bois de cèdre ouvragé, et les stucs sont finement travaillés, les sépultures y sont en marbre de Carrare d'Italie. Ce mausolée constitue un très bel exemple de l'art décoratif hispano-mauresque.

A l'extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs et un jardin de la nécropole.

Le palais de la Bahia, est un chef d’œuvre de l'architecture marocaine dont la construction remonte au XIVe siècle, comme la plupart des palais arabes, il renferme de beaux jardins et de jolis patios, et comporte des chambres richement décorées.

La construction du palais a été entreprise par l’architecte marocain El Mekki pour le compte du grand vizir Ahmed ben Moussa dit Ba Hmad (1841-1900).

Le palais El Badi, a été édifié à la fin du XVIe siècle par le sultan saadien Ahmed el Mansour pour célébrer sa victoire sur l’armée portugaise en 1578 dans la bataille célèbre sous le nom de "la Bataille des Trois Rois". La construction de ce fastueux palais dura entre 1578 et 1603. Les matériaux les plus riches furent utilisés pour décorer les 360 pièces du complexe princier.

Aujourd'hui, il ne reste qu'une immense esplanade creusée de jardins, plantée d'orangers et entourée de hauts murs. En effet, en 1696, le sultan alaouite Moulay Ismaïl a en effet pris ce qu’il y avait de plus riche dans ce palais pour construire la ville impériale de Meknès. Ce joyau de l’art islamique a été créé en 1137 à Cordoue.

Déjeuner dans un restaurant typique.

Continuation de la visite de Marrakech.

Les souks de Marrakech. Les souks de Marrakech regroupent une corporation de plus de 40 000 artisans marocains. De ces corporations qui régissaient jadis les souks, il ne reste que les noms, et quelques artisans et maâlems (maîtres) qui officient encore au milieu de quantités d'échoppes multicolores, de bric à brac désordonné, où des marchands de tout âge interpellent les passants.

La Ménara. Vaste jardin planté d'oliviers à environ 45 min à pied de la place Jamaa El Fna (centre de Marrakech). Au cœur de ce jardin, un grand bassin au pied d'un pavillon sert de réservoir d'eau pour irriguer les cultures. C'est un endroit très paisible, à l'écart du tumulte de la ville. C'est donc un lieu privilégié pour les promenades.

Le bassin est alimenté en eau grâce à un système hydraulique vieux de plus e 700 ans, qui achemine l'eau depuis les montagnes situées à 30 km environ de Marrakech. Ce bassin permet l'irrigation de l'oliveraie.

Les jardins de l'Agdal est le plus ancien jardin de Marrakech conçu au XIIe siècle sous le règne d'Abd el-Moumen, un souverain almohade. Ces jardins touchent au sud la zone du palais Dar El Makhzen. Les premiers arbres ont été plantés au XIIe siècle par les Almohades. La forme actuelle des jardins ainsi que les murs d'enceinte ne datent que du XIXe siècle. Les grenadiers, orangers et autres oliviers sont irrigués grâce à plusieurs réservoirs remplis d'eau du Haut Atlas. Au bord du Es Sala, le plus grand des bassins d'eau se trouve le Dar El Hana, un palais avec une terrasse panoramique d'où l'on peut admirer la chaîne du haut Atlas au-delà des jardins.

Aujourd'hui, les jardins de l'Agdal s'étendent sur plusieurs kilomètres au sud du Palais royal, ce jardin à la végétation plus varié que ceux de la Ménara, dispose de plusieurs pavillons.

Jamaa El Fna est une place située à côté de la mosquée Koutoubia. Ce lieu attire sans cesse des foules de visiteurs venus pour assister aux spectacles animés par les charmeurs de serpents, les dresseurs de singes, les conteurs, les musiciens et d’autres artistes populaires (jeux, dessin au henné, etc.). L’intensité de ces activités spectaculaires et originales a plaidé en faveur de l’inscription de cette place par l’UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondiale.

Elle se distingue aussi par des orateurs qui racontent des histoires ou vantent les mérites de produits magiques.

Dîner avec spectacle marocain.

Nuit à l'hôtel.

 

10ème jour : MARRAKECH / PARIS ou PROVINCE

Petit déjeuner.

Transfert à l’aéroport de Marrakech.

Assistance aux formalités d’enregistrement et de police.

Envol à destination de la France.

Arrivée en cours de journée.

 

FIN DE NOS SERVICES

 

L’ordre des visites pourra être modifié en raison d’impératifs locaux liés à l’ouverture des Musées, travaux, manifestations, etc. Dans la mesure du possible l’intégralité du programme sera respecté.

  

NOTRE FORFAIT COMPREND :

  • Le transport aérien Paris ou Province / Casablanca et Marrakech / Paris ou Province sur vol régulier
  • Accueil et assistance aux aéroports.
  • Transferts aéroport-hôtel-aéroport.
  • Circuit en car grand tourisme.
  • Hébergement en chambre double avec bain ou douche en hôtels*** ou ****normes locales suivant catégorie choisie.
  • Pension complète du dîner du 1er jour au petit déjeuner du 10ème jour.
  • Un dîner de poissons sur la corniche d’Ain Diad à Casablanca.
  • Un dîner spectacle à Marrakech.
  • Visites et excursions mentionnées au programme avec droits d’entrées lors des visites programmées.
  • Guide accompagnateur local parlant français.
  • Les services et taxes locales.
  • Une pochette de voyage (liste des hôtels, programme, convocation, étiquettes de voyage, guide du Maroc, etc.…).
  • Une réunion d’information avant le départ.
  • Un accompagnateur TERRES DE REVE durant tout le circuit au départ de Nice.
  • Les assurances responsabilité civile, assistance et rapatriement.

NE SONT PAS INCLUS :

  • Les boissons, extra et dépenses de nature personnelle.
  • Les taxes d'aéroport.
  • Supplément chambre individuelle.
  • Les chambres individuelles sont souvent petites pour un prix élevé.
  • Les pourboires aux guides et chauffeurs (à votre appréciation).
  • L’assurance annulation.

FORMALITES DE POLICE POUR LES RESSORTISSANTS FRANÇAIS :

  • Carte nationale d’identité ou Passeport en cours de validité.

En raison des nouvelles politiques des compagnies aériennes et des modifications perpétuelles des tarifs en fonction des destinations, dues au « yield management » (définition : c’est une tarification appliquée en fonction d’une classe tarifaire limitée, et parfois en fonction des enchères selon le remplissage du vol), ces tarifs vous sont donnés à titre indicatif car ils peuvent à tout moment changer, en fonction du choix de la date de départ, selon le mois ou la semaine concernée.

 

Au moment de votre confirmation exacte de la date de départ, nous pourrons alors vous offrir une tarification exacte.

 

NB : les tarifs ont été établis sur la base des prix aériens en vigueur et sont susceptibles d’être modifiés en fonction de la variation de la hausse du carburant jusqu’à 30 jours avant le départ.

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